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Spécial Halloween 2023/2024 - île Tromelin - Ep.04 - Les esclaves abandonnés Spécial Halloween 2023/2024 - île Tromelin - Ep.04 - Les esclaves abandonnés

Niveau de difficulté : 1

Bonjour à toutes et à tous et Bienvenue pour cette nouvelle vidéo de Terres du Passé !

Nous avons commencé cette histoire il y a déjà plusieurs mois et il est temps de l'amener à son terme. Car tout ce que nous avons vu ensemble jusqu'à maintenant ne représente que le début du calvaire qu'ont enduré les esclaves abandonnés de l'île Tromelin durant plus d'une décennie. Armez-vous de courage, car aujourd'hui, nous partons pour une excursion angoissante sur l'île de Sable...

- Générique -

La fin de cette histoire, de celle des esclaves survivants du naufrage de l'Utile, nous est parvenue de façon bien plus indirecte que tout ce que nous avons vu ensemble jusqu'à présent. Nous allons quitter les chemins concrets et relativement fiables des récits rédigés par les protagonistes de l'histoire et emprunter les sentiers secrets et plus nébuleux de quelques lettres rédigées par d'autres entre le XVIIIe et le XXe siècle, sur la base de ouï-dire... Mais surtout, en nous basant sur des fouilles archéologiques récentes. Menées entre 2006 et 2013, ces fouilles nous apportent la majorité des informations dignes de confiance dont nous disposons actuellement sur les conditions de vie des malgaches durant leurs années sur l'île.
Découvrons ce qu'ont vécu ces hommes et ces femmes pour survivre seuls et sans aide sur une île déserte... ou sombrer dans les abysses et la folie.

À la fin de cette vidéo, je vous présenterai un erratum corrigeant de petites erreurs dans les propos que j'ai tenu dans cette série. Je remercie Alexandrine Civard-Racinais, journaliste et autrice de plusieurs ouvrages sur le sujet, pour ses commentaires sur les trois premiers épisodes et la relecture du script de ce dernier. Les sources sont dans la description.
Bon visionnage.

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Après le départ de La Providence et des marins survivants de l'Utile, les esclaves commencent à organiser leur vie d'hommes et de femmes libres... prisonniers d'un miniscule morceau de sable calcaire d'à peine plus d'un kilomètre carré entouré d'un vaste océan.

Pour sa part, dès la fin de l'année 1761 et jusqu'à la fin de l'année 1762, Barthélémy Castellan du Vernet, simple officier, s'efforce d'alerter les personnes dotées du pouvoir d'affréter un navire de le faire pour retrouver et sauver les esclaves abandonnés. Il échouera et rentrera en France, le coeur lourd, à la fin de l'année 1762, laissant peser sur sa conscience la vie de ces quatre-vingt âmes qui comptaient sur lui.

Les esclaves ne peuvent que se raccrocher à l'espoir de cette promesse de sauvetage. Ils savent que, dans tous les cas, il faudra du temps pour les secourir. Lorsque les marins sont partis, Castellan a laissé trois mois de vivres sur l'île, espérant sans doute pouvoir revenir avant la fin de ce délais. Mais ils ont utilisé presque toutes les voiles qui leur servaient de tentes pour la fabrication de celles de la Providence.
De fait, il ne leur reste que bien peu de choses et s'ils veulent survivre, les malgaches doivent trouver à manger, mais également de quoi s'abriter du soleil, du vent constant qui balaye l'île, du sable calcaire tranchant qui vole dans les bourrasques et des embruns salés qui assèchent la peau et dessèchent les corps.

D'autant plus que, comme ils le savent déjà, le mois de janvier annonce le début de la saison des tempêtes et des cyclones. S'ils ne sont pas secourus d'ici-là, il deviendra alors indispensable de s'abriter des vents violents. Sur une île aussi plate et peu protégée, une rafale à plus de 110 km/h suffit à emporter un homme et à le projeter à la mer.

Ajoutons que les pluies torrentielles apportées par ces événements extrêmes peuvent être à la fois une bénédiction et une malédiction pour les malgaches prisonniers de l'île : ils ne disposent que d'un puits d'eau saumâtre à peine potable et chaque épisode de pluie peut leur fournir une eau douce et fraîche. Mais ces rares torrents d'eau venus du ciel sont également une menace pour le feu qu'ils entretiennent difficilement.

Les jours deviennent des semaines puis des mois. Au loin, parfois, les malgaches voient passer un navire. Mais peu importe leurs efforts pour être repérés, les bâtiments continuent leur chemin dans le lointain, suivant les routes des Indes. Durant toute cette période, le campement des rescapés n'a pas bougé : ils restent proches de la zone de naufrage, près du four qu'ils utilisent par faire des biscuits et cuire leur nourriture. Il leurs reste quelques tentes qui les protègent un peu des éléments.

Un jour, alors que 1762 commence juste, les malgaches sentent que le temps change. Le vent quasi-permanent cesse presque de souffler, apportant un calme anormal. Le ciel est toujours limpide mais une ombre semble s'étendre au sud-est. Bientôt, l'ombre devient une masse noire bleutée, illuminée par moment de puissants flashs violacés. Aucun son, cependant, ne porte jusqu'aux survivants. Pas encore. Les esclaves savent ce dont il s'agit. Une tempête. Peut-être même un cyclone. La saison a commencé.

Vite, les hommes et les femmes s'efforcent d'abriter de leur mieux leurs vivres, bien maigres, et leur matériel. Ils couvrent de roches et de lourds blocs calcaires tout ce qui risque d'être emporté par les rafales. Brusquement, le vent se lève et les premières bourrasques balayent l'île. Les vagues se brisent avec fracas sur les récifs, entourant l'île de Sable d'une frange blanche et bouillonnante. Les embruns recouvrent toute la surface de l'île et déjà, les hommes et les femmes parviennent difficilement à tenir debout. Tous se regroupent sous une des tentes qu'il leur reste. Certaines des femmes sont enceintes. Elles sont amenées au centre de l'amas de corps serrés les uns contre les autres.
Ils se tiennent et forment un bloc, leurs corps emmêlés.

Cette fois, le cyclone les atteint. Le grondement du tonnerre fait trembler la terre, la foudre frappe avec fracas, le vent souffle avec une force démesurée. Les tentes et les toiles sont arrachées et les malgaches se retrouvent soumis aux éléments. Ils se serrent plus fort les uns contre les autres.

Avec la dépression cyclonique, la houle et le vent, le niveau de la mer monte dangereusement, à tel point que la quasi-intégralité de l'île se retrouve submergée sous plusieurs centimètres d'eau. Les malgaches resserrent leur étreinte, mais une rafale plus violente que les autres, accompagnée d'une vague puissante, renverse le groupe et plusieurs rescapés sont arrachés à l'étreinte de leurs compères.

Ces pauvres hères sont renversés et poussés par le vent et les vagues, charriés tels de simples grains de sables à travers l'île et propulsés dans les remous bouillonnants des récifs puis, au-delà, emportés vers le large.

Cela semble ne jamais devoir finir. Les malgaches prient, hurlent, s'accrochent avec ferveur à leurs voisins. L'eau atteint bientôt leurs cuisses mais la plupart n'osent essayer de rejoindre la seule hauteur de l'île, au nord, de peur d'être emportés. Certains, pourtant, s'y essayent avec l'espoir de ramper sous les arbousiers afin d'y trouver refuge. D'autres, rendus fous par la bruit, la montée de l'eau et la violence des éléments, s'arrachent à leurs camarades en hurlant et courent en direction de la petite dune, éperdus. Ceux-là sont emportés par les vagues et le vent, incapables de lutter contre la puissance du courant qui s'est créé. Les cris et les pleurent sont à peine audibles dans la tourmente.

Enfin, le vent se calme. Les torrents d'eau venus du ciel se transforment en une pluie fine et légère. Les vagues s'apaisent et un premier rayon de soleil vient caresser la peau des esclaves épuisés. Le cyclone est passé, il a traversé l'île, laissant derrière lui misère et désolation. Il faudra plusieurs heures pour que l'eau redescende et que l'île, à nouveau, émerge des flots.

À la suite de cet épisode, les esclaves décident de s'installer sur le point haut de l'île, au nord. Dans cette zone culminant à huit mètres d'altitude, les arbousiers, petits arbustes rabougris, sont les plus abondants et les plus denses, apportant un semblant de protection. 
En comparaison, la partie sud de l'île, soumise à des contraintes météorologiques et marines plus dynamiques, n'est pas sans rappeler un paysage lunaire.

Paysages de l'île Tromelin, Max Guérout, 2015

Là, ils bâtissent avec les pierres calcaires et gréseuses dont ils disposent un ensemble d'abris en dur formant une sorte de hameau. L'une de ces pièces comprend un foyer, leur permettant de cuire leurs aliments, mais également d'entretenir et de protéger le feu, si précieux. La construction de cet ensemble en pierres aux murs épais est une marque puissante de leur adaptation aux conditions de vies extrêmes auxquelles ils sont soumis. En effet, pour certains peuples de Madagascar, les murs de pierre sont réservés aux morts. De plus, l'orientation des bâtiments n'a pas été faite suivant les coutumes malgaches mais en fonction des conditions météorologiques de l'île, assurant un maximum de protection face aux éléments. Sur Tromelin, les survivants ont dû s'adapter, faisant fi de leurs coutumes et croyances.

Heureusement, l'épave de l'Utile est toujours là. Elle est une source de bois pour le feu et les malgaches peuvent s'y rendre - lorsque la météo le permet - pour récupérer des éléments tels que des récipients de cuivre, des couverts, des outils comme des haches, des hameçons ou encore d'autres objets susceptibles d'être détournés pour être utilisés par les survivants.

Au cours des premiers mois et à la suite de ce premier cyclone, il est probable que les hommes, femmes et enfants les plus fragiles physiquement aient rapidement péri, tandis que les plus faibles moralement aient perdu la raison.

Les malgaches survivants organisent à nouveau leur vie sur l'île. Il ne leur reste rien des vivres laissés par les français et ils se nourrissent des oiseaux qu'ils chassent, essentiellement des sternes fuligineuses qui viennent se reproduire sur l'île et des tortues qui abondent. Les huîtres, poissons et autres animaux récifaux qu'ils parviennent à chasser sont également une source de protéine bienvenue pour les survivants. Quelques racines comestibles agrémentent leur alimentation d'un certain nombre de vitamines nécessaires à leur santé.

Sterne Fuligineuse source Wikipedia

Peu à peu, une sorte de routine se met en place. Le feu est entretenu du mieux possible afin qu'il ne s'éteigne jamais. Si cela arrive, trois morceaux de silex leur permettent de le rallumer rapidement. Lorsqu'ils attrapent une tortue, elle fournit plusieurs jours de viande et de graisse pour tout le groupe de survivants.
Ayant récupéré de nombreux objets de l'Utile, quelques bijoux sont confectionnés, des décors sont ajoutés sur quelques couverts, des coquillages sont agrémentés... Autant d'éléments ramenant ainsi les naufragés à des préoccupations plus... normales.

Mais tandis que la vie s'organise, ils sont de plus en plus certains que personne ne viendra les sauver. Les mois passent et au cours de l'année 1762, les rescapés décident de prendre leur destin en main. Une partie du groupe se consacre à la fabrication d'une embarcation, un radeau sur lequel ils espèrent pouvoir rejoindre la côte de Madagascar.
Au cours de l'année 1763, dix-huit naufragés embarquent sur ce radeau et prennent la mer avec l'espoir de trouver de l'aide. Personne ne les reverra jamais.

Douze années s'écoulèrent ainsi.

Après l'effondrement de la Compagnie des Indes Orientales, en 1763, l'administration des îles passe au pouvoir Royal. En 1774, Barthélémy Castellan Du Vernet n'a pas oublié les esclaves abandonnés. Il envoie une supplique au Secrétaire d'État à la Marine dans laquelle il demande à ce qu'un navire soit envoyé sur l'île de Sable pour vérifier s'il ne reste pas de survivant. Pierre Bourgeois, Marquis De Boynes entend sa demande et y répond favorablement : enfin ! les esclaves oubliés vont être sauvés !
Peut-être Castellan avait-il fait d'autres demandes avant cela, mais nulle trace n'en fut trouvée dans les archives.

En 1775, c'est Antoine de Sartine, comte d'Alby qui prend la relève de De Boynes. Il demande au Grouverneur de l'île de France [Charles-Henri-Louis d'Arsac de Ternay] d'envoyer un navire pour secourir les possibles survivants de l'Utile.

En août ou septembre 1775, le cotre la Sauterelle part pour l'île de Sable. Lorsqu'ils arrivent aux abords de l'île, les marins les voient : là-bas, de la fumée ! Des hommes et des femmes sont présents, ils accourent vers la plage ! Ils sont en vie !

Le Capitaine de la Sauterelle essaye de s'approcher de l'île mais les conditions météorologiques sont défavorables et les récifs qui l'entourent particulièrement dangereux. Ne pouvant approcher avec son cotre, le Capitaine envoie deux hommes sur un canot pour rejoindre l'île (Guerout, 2010, p. 81), mais l'embarcation se brise sur la barrière de corail. L'un des marins parvient à revenir sur la Sauterelle à la nage, l'autre rejoint l'île de Sable et les infortunés malgaches, n'osant affronter de nouveau les brisants à la nage. Incapable de les récupérer, la Sauterelle fait demi tour et repart vers l'île de France, abandonnant de nouveau les survivants et son marin.

Les anciens esclaves sont au nombre de treize au moment de cette première tentative de sauvetage. Trois hommes et dix femmes seulement ont survécu à ces années de misère. Si tous ne voient pas forcément d'un bon œil l'arrivée du français, sa présence leur redonne espoir : même si cette mission a échoué, ils n'ont pas été oubliés ! D'autres viendront et, enfin, ils seront sauvés !

Le Gouverneur de l'île de France envoie deux autres missions en 1775 pour tenter de sauver le petit groupe de survivants, mais les conditions défavorables empêcheront chaque fois l'envoi d'un radeau de sauvetage.

Avec le début de l'année 1776 et les échecs répétés de ses compères, le français convainc les survivants de l'aider à construire un radeau avec les débris dont ils disposent encore. Ensemble, ils peuvent rejoindre la côte de Madagascar ! Fort de la réussite de l'équipage de la Providence, 15 ans auparavant, l'homme est sûr de lui et les malgaches acceptent de tenter l'aventure. En juillet 1776, le radeau est prêt et six anciens esclaves, trois hommes et trois femmes, embarquent sur le radeau de fortune qu'ils ont construit. Ils laissent derrière eux sept femmes, dont une enceinte.
Ils reviendront les chercher. Ils ne les abandonneront pas !

Leur entreprise leur fut malheureusement funeste et ils n'atteignirent jamais Madagascar. À l'instar des dix-huit malgaches ayant tenté de prendre la mer en 1763, ils disparurent dans les eaux limpides et implaccables de l'océan Indien.

Le 28 novembre 1776, quinze ans et deux mois après le naufrage de l'Utile, la corvette la Dauphine, commandée par l’enseigne de vaisseau Jacques Marie Boudin de Lanuguy de Tromelin, aussi appelé Chevalier de Tromelin, arrive à proximité de l'île de Sable afin de tenter un nouveau sauvetage. Ayant eu connaissance des difficultés pour approcher de l'île, le Chevalier de Tromelin a pris soin de prendre à son bord une pirogue utilisée par l'hôpital de Port-Louis pour pêcher.

Le 29 novembre 1776, il envoie la pirogue ainsi qu'une chaloupe sous la direction de l'un de ses officiers, Monsieur Le Page, à destination de l'île. L'embarcation plus fine et maniable qu'un radeau, l'habileté du marin, ainsi que des conditions de mer et de vent favorables premettent à l'officier de rejoindre la plage sans dommage. Les sept femmes et un bébé de huit mois embarquent alors pour rejoindre la Dauphine et la sécurité.
Moins de trois heures furent nécessaire pour mener toute l'opération.

Enfin, l'enfer de l'île de Sable prend fin.
Des 160 esclaves emportés frauduleusement dans les soutes de l'Utile, quatre-vingt-huit survécurent au naufrage. Huit moururent dans les premiers jours et quatre-vingt restèrent sur l'île après le départ de la Providence. Abandonnés durant plus de quinze ans, presque oubliés, seules sept femmes et un nourrisson furent finalement secourus.

Ayant été arrachées de leur terre natale illégalement, ces femmes ne sont pas réellement esclaves et ne peuvent donc être affranchies. Elles sont cependant déclarées libres par le Gouverneur.
À leur arrivée auprès de l'Intendant des îles de France et de Bourbon, Jacques Maillard du Mesle, l'homme leur propose de les ramener à Madagascar, mais toutes refusent : là-bas, elles seraient les esclaves des autres malgaches. C'est donc sur l'île de France qu'elles purent vivre, enfin libres.

Nous voici arrivés au bout cette histoire, celle des vies volées et des esclaves abandonnés de l'île de Sable qui prit le nom, près d'un siècle plus tard, de l'île Tromelin en l'honneur du Chevalier de Tromelin.

Avant de vous quitter, il me reste à revenir juste un instant sur quelques inexactitudes des premiers épisodes qu'Alexandrine Civard-Racinais, autrice - entre autres - de l'ouvrage « Les Robinsons de l'île Tromelin » a eu la gentillesse de me faire remarquer et de corriger. Elle a travaillé directement avec les archéologues de l'INRAP et de l'Université de Bordeaux (dont la majorité des informations présentées dans cette série sont issues). Elle a également eu la chance de pouvoir se rendre sur l'île en 2015 et certaines des photographies présentées dans ces vidéos ont été prises directement par elle.

Bien !
Première chose : dans l'épisode 1, je présente le Fou à pieds rouges comme une des espèces d'oiseaux dont pouvaient se nourrir les naufragés. Or, à l'époque, cette espèce d'oiseau ne nidifiait pas en nombre sur l'île, c'était la sterne fuligineuse, aussi nommée goelette noire par l'écrivain de l'Utile Kéraudic et présenté dans cet épisode, qui abondait. Cette information est issue des travaux de V. Laroulandie, archéozoologue et membre de l'équipe de fouille.

le fou à pieds rouges n'était pas abondant au 18e siècle, par contre la sterne fuligineuse oui

Ensuite, dans le deuxième épisode, je présente Jean Joseph de Laborde comme le commanditaire de l'achat des malgaches au comptoir de Foulpointe pour en faire des esclaves et les ramener secrètement dans les cales de l'Utile. Mais il s'agit d'une erreur d'interprétation du texte de ma part : si Jean Joseph de Laborde était bien commanditaire des denrées à rapporter à l'île de France, c'est Jean de Lafargue qui, seul, prit la décision d'emmener 160 esclaves pour son propre compte.

Jean de Lafargue a choisi seul de ramener des esclaves de Madagascar à l'île Rodrigues

Enfin, dans l'épisode 3, je pésente la Providence comme un catamaran. Il s'agit également d'une erreur d'interprétation de ma part : le bateau est un chaland, et lorsque j'ai recherché le type de navire dont il s'agissait pour en trouver une représentation, je suis tombée sur une embarcation de type catamaran. Ma source était fausse : le chaland est un bateau ponté à fond plat équipé de trois quilles, donc comme vous le voyez, très différent d'un catamaran.

La Providence était un chaland, donc un bateau ponté à fond plat.

Je vous remercie d'avoir regardé cette vidéo jusqu'au bout !
J'espère que cette histoire vous aura plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à vous abonner à la chaîne, à laisser un commentaire, à la partager et à laisser un pouce en l'air !

Je vous souhaite une belle journée et à bientôt pour de nouvelles vidéos de Terres du Passé !

Echelle chronologique des événements ayant marqué le naufrage de l'Utile

Références Bibliographiques