Convection thermique
Les zones chaudes se mélangent aux zones froides. Ce sont des mouvements de matière.
Un exemple de convection bien connu est le mouvement des masses d'air de l'atmosphère. L'accumulation de chaleur au niveau de l'équateur (zone dans laquelle le maximum d'énergie solaire arrive sur Terre) induit un différentiel entre les hautes et les basses latitudes : dans les basses latitudes (donc vers l'équateur), la température est élevée, tandis qu'elle est plus froide dans les hautes latitudes (donc vers les pôles).
L'atmosphère va tendre à s'homogénéiser : la chaleur va monter en altitude, car un air plus chaud est moins dense et plus léger, tandis que l'air froid du sommet de la troposphère va avoir tendance à descendre, car il est plus dense et plus lourd. En même temps que l'air chaud monte en altitude, il se déplace vers les latitudes plus hautes, et inversement, l'air plus froid de la haute atmosphère et qui se trouve plus en latitude, va descendre vers la surface de la Terre et vers l'équateur. Cela forme une cellule de convection atmosphérique.
Il en existe plusieurs sur Terre en fonction des latitudes, et celle qui part de l'équateur est appelée la cellule de Hadley.
Ce mouvement atmosphérique est induit par convection thermique.
Foucault, 2016. Climatologie et Paléoclimatologie, Dunod, 2e édition.